Altiplano, vallée de Colca et Chivay

L'altiplano , ses paysages et ses troupeaux de lamas et d'alpacas

En fin de journée, nous arrivons a Chivay, et nous nous installons a l’hôtel : super, il y a un petit chauffage d’appoint !! Heureusement car le matin au réveil il faisait moins 5°C !!
Une fois installés dans notre chambre, nous allons manger, un petit resto fort sympathique, en compagnie de notre guide et de notre chauffeur.
Le lendemain matin, après un bon petit déjeuner (pour moi quinoa avec du yogourt nature) nous partons voir les condors. Le soleil se lève et il commence à faire chaud. La piste est très poussiéreuse et le paysage impressionnant.
Peu a peu, le canyon se resserre et nous montons, laissant la rivière (Colca) en bas.
Nous voici enfin sur place, au poste d’observation, à plus de 3500 mètres, il y a du monde, bien des touristes !!
Je m’installe un peu en contrebas de la place, dans un coin tranquille et nous patientons en regardant le paysage : la profondeur du canyon et ses pentes vertigineuses! Un garde surveille les imprudents et les remet à l’ordre : ne pas trop s’approcher du bord.
Les condors s’élancent lorsque les courants leurs permettent de planer. Enfin on en aperçoit un, puis 2 puis peu a peu ils s’élancent et planent dans le canyon, c’est majestueux et impressionnant.



Notre guide nous explique que les jeunes sont brun-beige et que les males adultes sont noir avec une collerette blanche. Ce ne sont pas des rapaces, mais des charognards et leur cou est nu.

Peu à peu les touristes s’en vont mais nous restons encore un peu. La chance a voulu nous puissions un voir un de près, peut être a 5 mètres au dessus de nous !!
Puis, tranquillement, nous reprenons la piste en direction de Chivay.




L’après midi, après un repas/buffet pris sur une terrasse au soleil, nous nous promenons dans le marché et regardons l’artisanat local.



une jeune marchande d'artisanat local en costume de la région


Chaque région a son costume et son chapeau, ceux de la vallée de Colca sont magnifiquement brodés

suite de notre voyage

La réserve des iles Balestas a toutes sortes d’oiseaux, et cela piaille à tout va. L’odeur du guano est très prenante et je plains les personnes qui viennent, tous les 2 ans le récolter.
Nous voyons également des phoques, males, femelles et petits. La mer est relativement agitée et il n’y a pas intérêt à aller trop près des rochers qui affleurent.

Cette balade a été très intéressante et agréable et, de retour au port, notre chauffeur nous récupère, avec nos bagages et nous retournons sur Lima pour y passer la nuit.
Le lendemain, en fin de matinée nous prenons l’avion pour Arequipa, la ville blanche qui est à 2300 mètres. Elle se trouve au pied de 3 volcans : le Misti, le Pichu Pichu et le Chachani. Nous y restons 3 jours, afin de nous adapter a l’altitude.
La ville a un climat agréable, même en hiver et ses alentours sont un véritable « grenier » de cultures



Notre guide nous conseille un restaurant et nous y allons, je veux gouter les rocoto rollenos (piments farcis) et mon chéri prend de l’alpaca. Nous décidons également de gouter le vin péruvien : il est assez doux, mais très bon. Après le repas, nous allons sur la terrasse prendre le café et écouter le groupe de musiciens qui se produit au restaurant, soirée super sympa
Pour entrer dans l’hôtel, il y a 4 marches, mais une rampe amovible y est placée pour moi^^
Après une bonne nuit, nous partons visiter la ville, le couvent Ste Catherine qui est l’un des plus grands au monde avec ses 2 hectares, la cathédrale, l’église des Jésuites et les environs d’Arequipa.





Le surlendemain, nous voici pour un trajet en voiture jusqu'à la ville de Chivay.
Pour cela, nous devons traverser l’Altiplano, hauteur moyenne 3300 mètres et le col, au Pérou est a 4910 mètres !! le climat y est froid, sec, vent, mais un soleil magnifique : attention aux brulures, la crème est de rigueur !! 5 jours après notre passage, nous avons appris que la température était descendue a moins 20°C avec des vents assez violents. Les gens qui habitent l’Altiplano n’ont pas chauffage, l’électricité y est rare et les arbres ne poussent pas à cette altitude.

quelques commentaires

Je vais mettre quelques commentaires ici, en attendant la suite des photos

Tout d’abord, je dois tirer mon chapeau aux personnes qui m’ont aidée à organiser ce voyage : Terra Andina Perou, cela a été, également pour eux, un vrai défi !!

A notre arrivée à Lima nous avons été accueillis par un chauffeur et une représentante de l’agence. Ceux-ci nous ont conduit à notre hôtel, tout en nous expliquant un peu le déroulement du voyage et la vie dans la ville de Lima.

Lima compte 8 millions d’habitants et est recouverte par le brouillard 8 mois par ans !!
La circulation y est très dense et, malheureusement, certains quartiers sont déconseillés aux touristes.
Nous logeons dans le quartier de Miraflores, très joli quartier et totalement sécurisé. L’hôtel est agréable et le personnel charmant.
Afin de nous remettre du voyage, nous avons la soirée et la journée du lendemain libres, et nous profitons pour nous promener dans ce quartier et gouter les 1ères spécialités : la boisson nationale le Pisco saur et la ceviche, plat de poissons crus, marinés au citron.
Comme c’est l’hiver, la température est assez fraiche et nous mangeons avec nos vestes, sur une terrasse.
Le surlendemain, notre chauffeur vient nous chercher pour nous accompagner à Paracas.
J’ai été obligée de faire de rapides progrès en espagnol, celui-ci ne parlant pas le français, mais tout c’est bien passé, notre chauffeur ayant fait l’effort de parler lentement.

Nous faisons 260 KM, et une fois sortis des faubourgs de Lima, le paysage se désertifie, seuls les abords des villages sont fleuris et arborés.
Sur une grande partie, il y a également une multitude d’élevages de poulets, le poulet étant souvent consommé au Pérou.

A midi, nous nous arrêtons dans un petit restaurant et je goute, pour la 1ère fois, du jus (frais) de maïs noir, c’est excellent et désaltérant !!

Dans l’après midi, nous arrivons près de Paracas et visitons la réserve : un immense désert de sable est de pierres, bordé et fouetté par le Pacifique.
Au total, la réserve couvre une superficie de 335'000 hectares dont une partie est marine.
La partie désertique est impressionnante, et le risque de s’y perdre est grand : les pistes sont souvent balayées par le vent et doivent être entretenues.

Nous allons ensuite rejoindre notre petit hôtel, situé dans le petit port de Paracas.
De la, nous prenons un petit bateau à moteur afin de rejoindre la réserve marine des iles Balestas.
Le capitaine du bateau a à cœur de m’aider à m’installer confortablement et son aide est précieuse !
Comme j’ai oublié de vous mettre une photo du chandelier, la voici maintenant




Nul ne sait qui l’a dessiné, et toutes les hypothèses possibles fusent : un dessin du style des lignes de Nazca ou fait par une ancienne civilisation datant de 3000 ans avant notre ère, ou un signe de ralliement pour les pirates espagnols.

le canon de Colca

le matin, de bonne heure,nous partons voir les condors. Le réveil est "frais" il fait moins 5° C. à 6 heures du matin !!
3 heures de piste pour aller voir ces magnifiques oiseaux



de temps a autre une maison ou un village




sur la route qui mène au promontoire des condors


l'ancienne croix de la vallée des condors, depuis remplacée par une plus "moderne"





le canon vu d'en haut


ILS sont la !!!

Chivay

l'église au coucher du soleil et Santa Rosa, la patronne du Pérou


la boulangerie


le cordonnier


le marché journalier



la place centrale et une rue


une petite vendeuse avec le chapeau typique de la région

de Arequipa à Chivay

arrivée sur Chivay


Photo prise depuis la voiture : il va à l'école a plus de 10km



A plus de 4'800 mètres !!!


Les marécages fournissent de l'eau




L'Altiplano

Nous quittons Arequipa par la route

Arequipa, la cité blanche

Arequipa, elle s'appelle la cité blanche soit parce que les façades sont construites en pierres blanches, soit parce que, en 1500, au moment de l'arrivée des espagnols, seul les blancs y avait droit de cité. Les métis et les descendants des Incas y étaient interdits d'acces.

Sur la façade de l'église des Jésuite, on peut remarquer, en regardant attentivement, des symboles Incas (le soleil, la lune, des animaux)


la croix verte, autorisant les autoctones a entrer dans l'église


la facade de l'église des Jésuites



la place centrale, avec ses arcades




le couvent Sainte Catherine


une rue, facile en chaise , vive les pavés lol


Nous voici donc a Arequipa, aprés un vol depuis Lima